La Première compagnie d’arc de Strasbourg effectue en 2016 la pire rentrée de son histoire. « Le Hall Tivoli du Wacken, où nous nous entraînions jusque-là, doit être démoli pour laisser place au chantier du nouveau Maillon », explique le président de l’association sportive Christophe Mosser. « Nous avons dû quitter ces locaux début juin au lieu de juillet, comme c’était initialement prévu. Du coup, notre matériel est dispatché auprès des membres qui ont un peu de place chez eux… ».
La Ville nous a promis une solution sur deux sites
« La Ville nous a promis une solution sur deux sites, ce qui n’était déjà pas optimal, du nouveau matériel devant être acquis pour fonctionner de cette manière », poursuit Christophe Mosser. Mais la mise à disposition d’une salle du CREPS pour les horaires tardifs (20 h - 22 h) ne pourra se faire avant fin septembre, le déménagement prévu étant reporté.
« Par-dessus le marché, et malgré les promesses faites, la salle devant nous être louée au sein du Tennis club de Strasbourg ne sera pas disponible le soir après 16 h et sera totalement fermée deux mois dans l’année, à l’occasion de grands événements », raconte encore Christophe Mosser…
L’accueil des plus jeunes, ainsi que les cours dispensés aux écoliers et lycéens, sources de revenus pour le club, sont donc au moins provisoirement remis en question. Ce qui met en péril aussi le poste salarié de l’association.
Sonnette d’alarme
Dans un courrier alertant l’adjoint en charge des sports Serge Oehler et les agents de l’Eurométropole concernés par le dossier, l’association tire également la sonnette d’alarme sur l’impossibilité pour elle de participer activement à la rentrée des associations, le week-end des 24 et 25 septembre. Du fait de l’impossibilité de regrouper le matériel dans une salle de rangement…
Serge Oehler, que nous avons tenté de joindre, n’a pu donner suite pour l’instant à nos demandes d’explications. « On serait à la campagne, je comprendrais un manque de locaux. Mais là, tout de même, c’est Strasbourg », s’étrangle encore Christophe Mosser.
Source :
http://c.dna.fr/edition-de-strasbourg/2016/09/16/les-archers-sont-a-la-rue